ont réuni des volontaires autour des
thématiques clés définies lors de la première
phase d'état des lieux.
En septembre dernier, l'ensemble de la communauté universitaire a été invitée à participer à la première phase de concertation dans le cadre de l'élaboration du Schéma directeur immobilier*, dont l'université souhaite se doter afin d'améliorer la gestion de son patrimoine immobilier.
Cette première phase, qui consistait à diagnostiquer les besoins immobiliers de l'université, s'est concrétisée par un questionnaire en ligne, dont le résumé des résultats vient d'être publié. Avec plus de 1 900 réponses, les points marquants sont nombreux.
La moyenne du sentiment général de tous les campus confondus est de 3,79 sur 5, tandis que celle des bâtiments est de 3,22 sur 5.
L'espace, l'esthétique et les équipements sont à la hauteur des attentes des usagers, mais le confort thermique reste le point noir du tableau avec une moyenne de 2,44 sur 5.
Quant à ce que la communauté universitaire souhaite pour l'évolution de l'usage futur des bâtiments, deux éléments ressortent de l'analyse : le développement des technologies et usages numériques ne peut et ne doit pas remplacer la présence physique, tant académiquement que professionnellement ; et le renforcement des efforts écologiques prime largement sur la stabilité des usages existants (avec une belle moyenne de 7,6 sur 10).
Une deuxième phase de concertation s'est tenue début novembre 2018, via des ateliers (ou cabarets), auxquels des volontaires ont pu participer : une synthèse des résultats est également disponible. Pour les consulter, il convient de s'inscrire à une liste de diffusion : les volontaires sont également invités à s'y inscrire, pour participer à la troisième phase de concertation, un forum consultatif qui aura lieu fin avril.
Rappelons que dans cette démarche, l'université est accompagnée notamment de l'agence Repérage Urbain, spécialisée en concertation et sociologie appliquées à l'urbanisme et aux territoires.
* Bénéficie du soutien de l'Initiative d'excellence, dans le cadre des Investissements d'avenir, et du soutien de la Caisse des dépôts