En licence, Claire Camberlein se rêvait égyptologue mais une rencontre avec sa directrice de thèse, Daniela Lefèvre-Novaro, va changer sa trajectoire. Ce sera finalement l’archéologie grecque et plus précisément l’archéologie de la mémoire. Un domaine peu exploré en France. Soutenue en novembre 2017, sa thèse vient d’être récompensée par le prix Marc-de-Montalembert, que la jeune chercheuse a reçu officiellement à Paris le 20 mars 2019.
« Le prix me ramène dans le monde de la recherche au moment où je me disais qu’il faudrait envisager autre chose », raconte Claire Camberlein qui, après une soixantaine de dossiers déposés pour des contrats post-doctoraux ou des postes, commençait à perdre espoir. « Je n’obtenais que des deuxièmes places ou des refus », poursuit la chercheuse spécialiste de la période comprise entre le 12e et le 7e siècle avant J.-C., dite « protohistorique » en raison du manque de sources écrites.
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