Impossible, forcément, de ne pas relever la conjonction d’événements récents enjoignant le grand public à une prise de conscience environnementale : « Marche pour le climat, plastic attacks, Affaire du siècle », grève des jeunes... égrène l'édito introduisant le programme de la Semaine de l'environnement. « Depuis plusieurs mois, un souffle nouveau soulève l'enthousiasme et l'engagement de personnes de tous horizons vers un objectif devenu primordial : changer les choses pour protéger notre planète. » De bon augure pour cette 11e édition ? « Forcément si ça peut amener plus de monde à nos animations, c’est positif », estime Flandrine. Sensibiliser, proposer de nouvelles pratiques, par le biais d’une écologie positive et festive, c’est le crédo de la Semaine de l’environnement, à rebours de la notion politiquement correcte de « développement durable ».
« Le sujet, global, de l’environnement, nous concerne tous », poursuit Nina. Alors forcément, Campus vert et sa trentaine de bénévoles n’agissent pas seuls dans leur coin. Depuis des mois, ils s’activent à resserrer les mailles d’un réseau d’associations amies, toutes parties prenantes de la programmation de la Semaine de l’environnement : la Maison Mimir, forcément, incontournable hôte et actrice de la désormais traditionnelle Journée slow du dimanche (31 mars) ; le Molodoï, qui accueille le concert du vendredi soir (29 mars), l’association Zéro déchets Strasbourg qui proposera des ateliers Do it yourself (DIY), la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et la découverte des nichoirs du campus, le maraicher RiedOasis qui propose toute l’année des paniers bio... Mais aussi des petits nouveaux : la Maison de l’Amérique latine qui propose un Jeu de la ficelle (27 mars) sur la thématique de l’extraction minière au Brésil (ciné-débat sur la même thématique le 25 mars), l’Amicale des sciences et son ramassage de déchets sur le campus (25 mars), l’association étudiante Atern & go et sa réflexion autour des alternatives, ainsi que la Recyclerie. Sans oublier les ateliers jardinage et permaculture, et un stand nomade de livres. « Tout comme pour l’accès à nos événements, les prix seront libres. C’est notre philosophie, pour permettre à chacun de contribuer à hauteur de ses moyens. » Nouvelle aussi, la Vélorution, en partenariat avec Bret’selle, qui lancera les neuf jours de festivités.
E. C.